Visites guidées

Cette exposition du Musée des Beaux-Arts de Mons sur l’objet dans le surréalisme en Belgique est organisée dans le cadre des célébrations de la naissance du mouvement en 1924. L’objet surréaliste éveille depuis plusieurs années l’attention des institutions muséales internationales ; pourtant, aucune exposition n’a encore été consacrée à ce sujet, tel qu’il se dessine en Belgique. Or la question de l’objet est au cœur de la définition même du surréalisme. Elle est directement liée à la recherche d’impact social qui caractérise le mouvement. L’exposition retrace l’histoire de l’objet (tridimensionnel mais aussi dans la poésie, la peinture, la photo, le collage et le film) au sein du surréalisme des années 1920 et 1930, puis dans la nouvelle société de consommation qui se développe dans l’après-guerre. Elle met particulièrement en exergue les rapports pluriels entretenus par le surréalisme avec l’imagerie commerciale.

Cette visite vous dévoilera les charmes du cœur historique de la Cité ardente. Depuis la majestueuse Place Saint-Lambert et l’imposant Palais des Princes-Evêques, vous vous dirigerez vers la pittoresque et animée Place du Marché et le Perron, emblème de Liège. Après avoir admiré les 374 marches de la Montagne de Bueren, vous ne manquerez pas les impasses fleuries et cours secrètes de la rue Hors-Château, tout en poursuivant votre promenade jusqu’à la collégiale Saint-Barthélemy (extérieur) et le Palais Curtius voisin. Tout au long de la visite, l'architecture mosane si typique de la région sera mise en évidence, ainsi que les traditions et l'âme liégeoises.

Lorsqu'au 3e s. av. J.-C. les Romains découvrirent le monde grec (Grande Grèce, Sicile, Grèce), ils s'extasièrent sur la perfection des œuvres d'art qui, partout, ornaient sanctuaires, parcs publics, jardins et demeures de notables. Avec la conquête, de très nombreuses statues furent emmenées pour embellir les propriétés de riches romains, principalement en Italie. Le goût pour le « style grec » fut tel que l'on faisait venir des sculpteurs helléniques afin de copier certaines œuvres, comme celles de Praxitèle ou encore de Lysippe. D'autre part, les Romains étaient friands de portraits : le pater familias a le rôle dominant et, de plus, il est de bon ton de célébrer le pouvoir militaire et surtout impérial. Le Musée du Cinquantenaire possède une très belle collection de ces sculptures (gréco-)romaines. Nous en profiterons pour nous arrêter aussi aux magnifiques mosaïques romaines d'Apamée (Syrie).

Ce parcours vous fera découvrir le visage contemporain de Liège : la Médiacité tout d’abord, conçue par le célèbre designer Ron Arad. De là, vous vous rendrez au charmant Parc de la Boverie, le poumon vert de Liège, niché entre la Meuse  et la Dérivation. Vous y découvrirez le nouveau Musée Boverie (extérieur), installé dans un ancien pavillon de l’Exposition universelle de 1905, et récemment restauré par l’architecte Rudy Ricciotti. Vous prendrez ensuite la nouvelle passerelle piétonne qui traverse la Meuse. De là, vous pourrez admirer les quais et alentours réaménagés tout récemment. La visite se terminera à la gare des Guillemins, œuvre de l’architecte espagnol Santiago Calatrava. Surnommée la « Cathédrale des Guillemins », elle impressionne par ses dimensions et sa beauté…

Le territoire des Marolles, ce quartier de Bruxelles en mutation perpétuelle, se donne à lire à qui veut le parcourir comme un véritable palimpseste urbain. Chaque élément significatif du bâti révèle en effet des couches de significations historiques et sociologiques fascinantes. Ainsi des vestiges des deux enceintes successives de Bruxelles, la première ayant maintenu les artisans et les pauvres hors de la ville, jusqu’à la construction de la deuxième ; ainsi de l’hôpital Saint-Pierre implanté au lieu de l’ancienne léproserie du 12ème siècle ; ainsi de la Cité Hellemans, inaugurée en 1915 et se substituant aux impasses insalubres qu’elle a fait disparaître ; ainsi des rues qui seront le théâtre de la fameuse bataille des Marolles en 1969, les habitants s’opposant à la destruction de leur quartier au profit d’une extension du Palais de Justice ; ainsi aussi de ces Pavés de la Mémoire en hommage aux victimes juives des nazis...